Fin du XIXè siècle, l'atelier de Monsieur et Madame Dalignac est le lieu de vie des couturières et dentellières. On y croiser des jeunes filles venues de toute la France dont Marie-Claire, une jeune bergère solognote. Elles y vivent, elles y rêvent, elles y rient et pleurent.
Les périodes de forte activité et de chômage se succèdent, bousculant sans cesse le rythme de l'atelier et la vie de ses ouvrières. Marguerite Audoux reçoit en 1910 le prix Fémina pour son roman Marie-Claire. Best-seller à l'époque, il a peu à peu disparu du patrimoine littéraire français. Réédité en 2019 par la maison Talents Hauts et portée sur les planches par la Compagnie Poupées Russes, l'œuvre de Marguerite Audoux est aujourd'hui réhabilitée.